Ces travaux qui risquent de faire augmenter la taxe foncière
Fin août, retour de vacances et arrivée de la taxe foncière dans nos boîtes aux lettres désormais électroniques.
Chaque propriétaire est concerné, son montant dépend de la surface au sol, corrigée par des coefficients liés à l’état du logement et sa localisation. Cela est déjà plus ou moins bien assimilé par les propriétaires immobiliers.

Certains travaux peuvent l’augmenter, notamment l’ajout d’éléments dits de « confort ».
Ces éléments, tels qu’une baignoire, une douche, des toilettes ou un lavabo, ajoutent des mètres carrés fictifs à la surface imposable. Par exemple, une baignoire équivaut à 5 m² supplémentaires, une douche à 4 m², et des WC ou lavabos à 3 m² chacun.
En revanche, remplacer une douche par une baignoire ne change presque rien alors que de nombreux spots publicitaires nous incitent à économiser de l’eau !
Le mode de calcul actuel, datant de 1970, est critiqué car il repose sur une vision dépassée du confort domestique.
En France, la taxe foncière n’est pas liée à la valeur réelle du bien, mais à une évaluation théorique de ses équipements et ce contrairement aux Etats-Unis – des non-sens économique et bureaucratique de plus.
